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mutuelle.groupe
Articles récents

AT & DSN

13 Février 2018 , Rédigé par mutuelle.groupe Publié dans #Juridique

En cas d’arrêt de travail d’un salarié pour maladie ou maternité, l’employeur doit signaler l’arrêt via la Déclaration Sociale Nominative (pas d’attestation de salaire à envoyer à l’Assurance maladie). Le signalement se fait pour tout arrêt de travail d’au moins 1 jour, dans les 5 jours qui suivent la connaissance de l’arrêt. Concernant les prolongations, l’employeur modifie la date de fin de l’arrêt dans le logiciel de paie qui alimente la DSN mensuelle. Les signalements peuvent être suivis directement dans le tableau de bord. A la fin de l’arrêt, l’employeur renseigne la date de reprise du travail pour clôturer la période dans le logiciel de paie. L’Assurance maladie a édité un guide disponible sur internet.

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Brique supplémentaire

8 Février 2018 , Rédigé par mutuelle.groupe Publié dans #Marché

Après la généralisation de la complémentaire santé en entreprise de 2016, plusieurs salariés sont mécontents de leur couverture insuffisante et souscrivent des surcomplémentaires. Selon une étude du Crédoc, le taux d’équipement des salariés est resté stable, avant l'entrée en vigueur de la généralisation 6% des salariés ne bénéficiaient pas de mutuelle, aujourd'hui ils sont 5%. La répartition a évolué car 60% des salariés étaient couverts par le contrat collectif de leur entreprise en 2013, ils sont 69% en 2017. L'étude indique que 7% des entreprises n'ont toujours mis en place de mutuelle collective, principalement des entreprises de moins de 10 salariés qui invoquent le manque de temps (38%), le coût trop important (29%) ou la complexité des démarches (21%).

Depuis l'entrée en vigueur de la mutuelle obligatoire en entreprise, la nature des contrats collectifs a évolué vers une plus grande proportion de contrats avec options (14% en 2015 contre 24% en 2017), des options payantes à la charge du salarié. La réforme des contrats responsables a réduit le niveau de couverture minimale en interdisant la prise en charge de certains actes ou dépassements d'honoraires. C'est aussi une solution pour certains employeurs de réduire leur participation en proposant une garantie de base moins chère en offrant le choix au salarié de cotiser pour les garanties optionnelles. 37% des entreprises ont choisi le panier de soins minimum prévu par la loi. Pour renforcer leur niveau de couverture, certains payent une surcomplémentaire, 22% des salariés en ont souscrit depuis l'entrée en vigueur de la généralisation de la complémentaire santé (contre 16% fin 2015), pour un surcoût moyen de 49 € par mois.

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Connaissances et attentes

5 Février 2018 , Rédigé par mutuelle.groupe Publié dans #Marché

Le baromètre 2017 de la Fédération Nationale Indépendante des Mutuelles présente les attentes des français en matière de complémentaire santé. Depuis 2013, 90% des Français indiquent être satisfaits de leur contrat de complémentaire santé. 42% sont assurés par l’intermédiaire de leur employeur, 9% par l’intermédiaire de l’entreprise de leur conjoint, 47% par un contrat individuel et 2% ne savent pas comment ils sont couverts. 36 % des français ont le sentiment d’une augmentation du reste à charge en matière de dépenses de santé, 69% en imputent la responsabilité à la Sécurité Sociale et 37% à leur organisme de complémentaire santé. 61% des Français ne connaissent pas l’existence des plafonds de remboursements liés aux contrats responsables, en revanche 66 % des Français déclarent connaître les plafonds de remboursement et la limite de fréquence de la prise en charge pour l’optique. 34% des Français savent qu’une sur-taxation des contrats de complémentaire santé peut intervenir en cas de remboursement intégral des dépassements d’honoraires (contrats non responsables).

59 % des français ont fréquenté le site web de leur organisme complémentaire au cours des 12 derniers mois, 33% des adhérents utilisent leur espace client de manière régulière et 61% le font occasionnellement, 44% indiquent que leur complémentaire santé propose une application mobile permettant de suivre les remboursements et les contrats. 60% indiquent vouloir télécharger une application si elle leur était proposée, pour géolocaliser les médecins en indiquant les niveaux tarifaires pratiqués (72%), géolocaliser les défibrillateurs cardiaques (64%), suivre et analyser les données de santé et d’activité (52%).

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e-constat auto

19 Janvier 2018 , Rédigé par mutuelle.groupe Publié dans #Marché

40 millions d’automobilistes, 600 000 téléchargements et 38 000 e-constats envoyés depuis sa création il y a 3 ans, un usage grandissant qui ne représente que 0,76% des 5 millions de constats amiables réalisés chaque année. Une application qui permet d’effectuer sa déclaration de sinistre de manière 100% digitale en cas d’accident sans dommages corporels : simple, pratique, sécurisé et rapide.

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Top 10.

18 Janvier 2018 , Rédigé par mutuelle.groupe Publié dans #Marché

Au milieu des 200 milliards d’€ de dépenses de santé, le remboursement des médicaments a coûté 18,5 milliards d’€ en 2016. Voici la liste des 10 spécialités les plus coûteuses pour la Sécurité Sociale en 2016 qui représentent plus de 2,5 milliards d’€ remboursés :

1. HUMIRA : 460 millions € ; immunosuppresseur, pour traiter des maladies inflammatoires chroniques (laboratoire américain AbbVie).

2. LUCENTIS : 322 millions € ; traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (laboratoire suisse Novartis Pharma).

3. EYLEA : 259 millions € ; traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (laboratoire allemand Bayer).

4. CRESTOR : 240 millions € ; contre l’hypercholestérolémie ou en prévention des accidents cardiovasculaires (laboratoire britannique AstraZeneca).

5. ENBREL : 235 millions € ; pour traiter des maladies inflammatoires (laboratoire américain Pfizer).

6. LANTUS : 225 millions € ; insuline, prescrite en cas de diabète (laboratoire français Sanofi).

7. XARELTO : 216 millions € ; anticoagulants pour prévenir les phlébites et les embolies (Bayer).

8. DOLIPRANE : 202 millions € ; contient du paracétamol, pour faire baisser la fièvre et soulager la douleur (Sanofi).

9. GLIVEC : 190 millions € ; anticancéreux utilisé dans le traitement de la leucémie et autres cancers du sang, du tube digestif ou de la peau (Novartis).

10. ARANESP : 175 millions € ; prescrit en cas d’insuffisance rénale (laboratoire américain Amgen).

La moitié de ces médicaments ont des alternatives moins chères comme des génériques peu prescrits (même quand les brevets sont tombés dans le monde public).

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Fréquence plus

10 Janvier 2018 , Rédigé par mutuelle.groupe

Le bilan des dépassements d’honoraires des médecins sur l’année 2017 montre que le taux moyen de dépassement est en diminution, mais pas le montant total des dépassements. L’Assurance maladie a présenté le bon côté de la pièce en rendant publique le bilan de l’observatoire conventionnel sur les pratiques tarifaires à mi-2017, soulignant une baisse des taux de dépassements d’honoraires des médecins généralistes et spécialistes. 55% des médecins de secteur 2 pratiquaient des dépassements d’honoraires en 2011, ils sont 52% en 2016. Parallèlement, la part d’actes réalisés a augmenté sur la même période de 32% à 37%. L’effet de volume assombrit l’autre face de la pièce, le montant total des dépassements d’honoraires des médecins est en augmentation, avec 2,66 milliards d’€ en 2016, il y a davantage de médecins spécialistes et une augmentation générale de leur activité.

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