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marche
Prévoyance Collective : 4 étapes de mise en place
1. vérifier les termes du droit du travail, de la convention collective, de l'accord de branche
2. choisir un mode de mise en place adapté à l'entreprise : accord d'entreprise, référendum, décision unilatérale de l'employeur
3. définir le cahier des charges ; garanties et prestations, caractéristiques du régime, catégories de salariés, montant et répartition des cotisations
4. choisir l'organisme assureur : solidité, expertise, services
Prévoyance Collective : 6 points d'intérêt pour les salariés
1. une protection essentielle pour le salarié et sa famille en cas de perte de revenues (arrêt de travail, invalidité, décès)
2. le meilleur rapport qualité/prix grâce à la mutualisation des risques entre les salariés de l'entreprise ou de la branche professionnelle concernée.
3. l'employeur prend en charge une partie des cotisations
4. l'entreprise se charge des formalités et assure le suivi du contrat
5. la prévoyance collective s'adresse à tous les salariés sans distinction ni sélection
6. les cotisations sont déductibles du revenu imposable du salarié
Complémentaire santé : hausse des cotisations en 2020
Hausse des cotisations des organismes de complémentaire santé en 2020 : le gouvernement a dit 0, le secteur a promis 3, le consommateur paye 5 !
Beaucoup d'épisodes de tension autour des cotisations des contrats d’assurance santé ces dernières années, les assureurs sont pointés du doigt par le gouvernement et par les associations de consommateurs. Avec un échantillon représentatif de 498 contrats auprès de 86 organismes, l'inflation affichée est égale à 5% au lieu des 3% annoncés par le secteur (et des 4% en 2019)… étude UFC.
Quelques écarts selon les organismes : mutuelles 4,6%, assureurs 4,9%, institutions de prévoyance 9%. Par exemple : Macif +2,7%, Mutuelle Générale +3,2%, Alptis +8,1%, Malakoff Humanis +8,2%, Apicil +10,7%, SwissLife +12%... chère santé !
Télémédecine : perception.
Un baromètre sur la télémédecine présente des chiffres intéressants, avec des sentiments partagés.
les +
- 72% des français pensent que la télémédecine fait gagner du temps au médecin
- 66% que c'est un moyen efficace de lutter contre les déserts médicaux
- 65% que cela fait gagner du temps au patient
les -
- 75% des français pensent que la télémédecine déshumanise la relation patient/médecin
- 72% craignent le risques de piratage des données de santé
- 65% craignent le risques d’erreurs médicales plus importantes
60 % des Français et 70 % des professionnels de santé déclarent avoir une bonne opinion de la télémédecine. 6 % des Français et 13 % des professionnels de santé l'utilisent (recours minoritaire).
29 % des Français ayant effectué une téléconsultation, sont insatisfaits de leur expérience (21% pour des problèmes techniques, 17% pour le manque de confidentialité selon le lieu de la téléconsultation).
88 % des français ne connaissent pas le coût d'une téléconsultation, 24 % pensent que le prix est plus élevé que pour une consultation classique. 74 % savent que la pratique est remboursée pas la sécurité sociale.
75% des téléconsultations ont lieu à domicile, 27% dans un établissement de santé, 22% en maison de retraite.
62 % des patients accepteraient de recourir à la téléconsultation si leur médecin le propose.Le rôle du médecin est décisif.
61 % des Français pensent qu’une téléconsultation est moins efficace qu’une consultation physique, il faut donc convaincre les Français de son efficacité.
Déficit retraites : 8 à 18 milliards d’euros en 2025 !
Selon les dernières projections, le déficit des régimes de retraite serait compris entre 7,9 milliards et 17,2 milliards d’euros en 2025 (0,3 % à 0,7 % du PIB), l'écart est fonction des paramètres de croissance retenus, le plus réaliste étant 11,5 milliards d’euros. Plusieurs hypothèses sont à l'étude pour redresser la situation : recul de l’âge de départ en retraite, baisse du niveau des pensions, hausse du montant des cotisations.
Recul de l’âge de départ en retraite
Pour équilibrer d’ici 2025, il faudrait augmenter l’âge d’ouverture des droits à la retraite à taux plein entre 2,5 mois et 5,4 mois par an pour les générations de 1959 à 1963. L'âge à partir duquel on pourrait toucher sa retraite à taux plein, sans toucher à l’âge légal fixé à 62 ans devrait être porté de 63,1à 64,3 ans pour la génération née en 1963.
Baisse des pensions
Une modulation du niveau des retraites se traduirait par une baisse de leur montant comprise entre 1,1 et 2,4 points en dessous de l’inflation.
Hausse des cotisations
Il faudrait augmenter les cotisations de 0,7 à 1,5 point selon la conjoncture économique.
Donc : travailler plus, payer plus ... toucher moins.
11% de la population couverte par un minimum social
Une étude de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) montre que 11 % de la population française bénéficiaire de minima sociaux. L’étude recense 4,22 millions de personnes bénéficiaires en France de l’un des dix minimum social, 7 millions de bénéficiaires en comptant les conjoints et enfants à charge (11 % de la population française). Les minimas sociaux représentent 26,5 milliards d’euros (1,2 % du Produit Intérieur Brut). 22% de la population serait considérée "pauvre" si la redistribution n’existait pas, contre 14% à ce jour, certaines personnes bénéficient plus de la redistribution aujourd'hui (familles monoparentales, familles nombreuses, jeunes de moins de 20 ans, personnes en situation de handicap).
